Comment choisir son assurance habitation ?

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Le choix d’une assurance habitation ne doit pas se faire à la légère : plusieurs facteurs rentrent en compte lors de votre décision. Si le prix est bien entendu une donnée déterminante, d’autres sont également très importantes et ne doivent pas être négligées. Lors de la souscription à une assurance habitation, l’on parle de multirisques habitation (MRH).
Réassurez-moi vous aide à vous y retrouver en faisant le point sur chacune de ses composantes et à faire le bon choix.

Comparer pour choisir la meilleure assurance habitation

En règle générale, le moyen le plus simple de réaliser des économies et d’alléger votre facture d’assurance habitation est de comparer les tarifs des différentes compagnies d’assurance. Avoir un aperçu clair des pratiques du marché vous permettra de mieux comprendre quels sont les risques face auxquels vous devez être couvert et ainsi de mieux négocier vos conditions particulières avec votre assureur. Par ailleurs, la mise en place de la loi Hamon permet désormais de changer d’assurance habitation beaucoup plus facilement, le tout après une première période de 12 mois.

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L’utilisation d’un comparateur d’assurance habitation vous permettra également de vous tenir informé des tarifs pratiqués sur le marché et de réduire votre facture plus facilement. Votre choix se fera alors de manière naturelle vers la compagnie d’assurance qui correspond le mieux à vos besoins et votre budget.

Réassurez-moi vous propose son comparateur d’assurance habitation ; simple d’utilisation, il est entièrement gratuit et anonyme.

Les garanties d’assurance habitation incluses

L’un des critères les plus importants lors du choix de votre MRH est l’attention portée aux garanties la composant et l’étendue de leur couverture. Celles-ci peuvent être découpées en plusieurs catégories : les locaux et leur contenu, la responsabilité civile des occupants et les garanties annexes ou extensions de garanties, comme la garantie protection juridique de l’assurance habitation.

Votre contrat MRH couvre donc les locaux et leur contenu ; cela signifie que vous devez regarder si les garanties prennent en compte les risques liés aux incendies, inondations et dégâts des eaux en général, les cambriolages, les catastrophes naturelles (autres que les tempêtes, assurables indépendamment) ou technologiques et autres (attentats et actes terroristes notamment). Ainsi, plus les garanties sont nombreuses, mieux vous serez protégé en cas de sinistre, tant pour votre habitation que pour vos biens mobiliers, qui seront aussi couverts par votre assurance habitation.

Les compagnies d’assurance permettent par ailleurs l’accès à des garanties d’assistance, particulièrement utiles en amont d’un sinistre et il est notamment possible de citer :

  • le gardiennage du domicile rendu vulnérable par une tempête jusqu’à votre retour
  • la prise en charge des frais de relogement si l’habitation est devenue inoccupable
  • le remboursement d’un bris de glace causé par un accident ménager ou un acte de vandalisme
  • le dépannage rapide pour un problème de gaz, serrurerie, plomberie ou électricité
  • l’indemnisation des frais de première nécessité à la suite d’un sinistre (nécessaire de toilette, vêtements…)

En ce qui concerne la responsabilité civile, celle-ci doit prendre en compte le bâtiment et ses occupants (les animaux peuvent en faire partie), afin de couvrir les éventuels dommages causés aux voisins notamment, qu’il s’agisse de dégâts corporels ou matériels.

En résumé, plus votre MRH comportera de garanties différentes mieux vous serez couvert en cas de sinistre quelconque et plus vous serez indemnisé à hauteur de vos pertes.

La valeur de vos biens mobiliers

Il est nécessaire de bien savoir comment évaluer la valeur de son capital mobilier pour l’assurance habitation, au moment de la souscription à votre contrat, afin de pouvoir choisir une MRH en adéquation avec votre capital mobilier.

Par exemple, si des meubles anciens sont présents dans votre habitation ou si vous possédez des installations de qualité (home-cinema, système d’enceintes performant…), il vous sera important de bien les assurer dans votre contrat afin d’être couvert à leur juste valeur en cas de sinistre.

Il vous est même possible de faire assurer votre mobilier contre la casse, lorsqu’elle est causée par un habitant du logement en question. Il existe notamment la garantie en valeur à neuf, ce qui signifie que votre mobilier sera indemnisé à hauteur de son prix d’achat, sans prise en compte de la vétusté effective.

Les montants des franchises de l’assurance habitation

La franchise représente le montant qui reste à payer, à la charge de l’assuré, et qui n’est pas pris en charge par l’assureur lors du dédommagement d’un sinistre. Il devient donc important de se pencher sur le calcul de ce coût qui vous revient.

Il existe plusieurs manières de calculer une franchise d’assurance habitation. En premier lieu, il est possible que ce montant représente une somme fixe (ex : il reste 200 € à votre charge) ; il peut aussi correspondre à un pourcentage de l’indemnisation (ex : 15 % du montant total indemnisé). Il peut enfin être égal à un pourcentage de l’indemnité, mais avec un plafond fixé (ex : 10 % du montant de l’indemnisation mais 150 € au maximum).

Il convient également de différencier les franchises relatives (simples) ou absolues. Dans le premier cas, vous ne pourrez être indemnisé que si le montant du sinistre dépasse celui de la franchise. Par exemple si la franchise est de 200 €, vous ne serez indemnisé que si le sinistre est au moins égal à 200€, mais du montant intégral de ce dernier. Dans le cas d’une franchise absolue, vous ne serez indemnisé dans les mêmes conditions, mais uniquement de la différence entre le sinistre et la franchise. Exemple, avec une même franchise de 200 €, et un sinistre de 250 €, vous ne serez remboursé que de 50 €.

Certaines franchises peuvent avoir un montant fixe, quel que soit le contrat MRH que vous choisissez. S’il s’agit d’une catastrophe naturelle, elle sera égale à 380 € ; si le sinistre correspond à un mouvement de terrain consécutif à une sécheresse ou une réhydratation des sols, elle sera de 1 520 €.

Les délais de carence de l’assurance habitation

Le délai de carence représente la durée pendant laquelle l’assuré n’est pas couvert par son assureur. Il n’existe aucune règle spécifique le concernant (notamment aucune obligation de durée), et un délai est fixé par un contrat propre. Il doit néanmoins figurer dans les termes du contrat et vous pouvez en demander les spécificités lors de la réception d’un devis.

Il est important de savoir que ce délai de carence est une période imposée par l’assureur et que rien ne sera sous garantie pendant cette période de latence pour l’assuré. En règle générale, il est compris entre quelques jours et 12 mois, bien que sa durée reste totalement à l’appréciation de votre assureur. Dans l’optique de bien comprendre les spécificités de votre MRH, il est nécessaire de bien vous renseigner à ce sujet et regarder attentivement quels sont les délais de carence relatifs à votre contrat d’assurance habitation.

Les exclusions de garanties de l’assurance habitation

Bien que le contrat d’assurance habitation soit appelé MRH (multirisques habitation), il possède tout de même ses limites et ne permet pas de tout couvrir. Les exclusions de garanties de l’assurance habitation correspondent à tout ce qui n’est pas pris en compte par votre contrat MRH et il est capital de bien en comprendre toutes les particularités.

Il existe plusieurs types d’exclusions de garanties, dont voici quelques exemples :

  • Dans le cas d’un incendie : dommages causés à l’extérieur sur un terrain autre que la maison, dommages causés aux plantations, incendie volontaire ou à cause d’une cigarette mal éteinte.
  • Dans le cas d’un vol / cambriolage : dommages sans effraction ou agression, système d’alarme ne fonctionnant pas bien que déclaré dans le contrat, dans le cas d’une absence de plus de 60 jours non signalée à l’assureur.
  • Dans le cas d’un dégât des eaux : dommages causés par un manque d’entretien, dommages causés par une absence de réparation, dommages causés par le ruissellement ou l’humidité ambiante.
  • Concernant la responsabilité civile : dommages volontaires causés par l’assuré, dommages résultant de l’exercice d’une profession, d’une fonction publique ou représentative, dommages causés entre les membres d’une même famille.

Cette liste est non exhaustive et il existe encore bien d’autres exclusions de garanties dans les contrats d’assurance habitation. Il convient simplement de bien s’informer avant la signature de toute MRH.

Il est néanmoins possible de négocier une exclusion de garantie au moment de la signature du contrat, en souscrivant ce que l’on appelle une garantie optionnelle. Celle-ci peut permettre d’annuler une exclusion de garantie, mais vous coûtera également plus cher en entraînant une surprime sur vos cotisations mensuelles.

Le plafond maximum d’indemnisation de l’assurance habitation

Au moment de la souscription à une assurance habitation, il se trouve que de nombreuses garanties sont associées à un plafond maximum d’indemnisation. Cela signifie que quelle que soit la valeur de vos pertes dans un sinistre, votre assureur vous indemnisera d’un montant fixé à une hauteur maximale, généralement bien éloignée de la valeur réelle de votre préjudice. Il est donc primordial de vérifier correctement et fréquemment quels sont les plafonds correspondant aux garanties souscrites.

L’exemple le plus fréquent est celui de la valeur changeante du mobilier. Celle-ci peut varier assez significativement au cours des années, soit parce que votre mobilier se déprécie, soit parce que vous avez fait de nouvelles acquisitions. Il vous est donc possible de renégocier votre contrat, soit pour diminuer le montant de vos cotisations, soit pour faire assurer des biens mobiliers supplémentaires et être plus serein en cas de sinistre.

En résumé, le plafond maximum d’indemnisation est un élément clé de votre contrat MRH. Le capital garanti, qui représente la somme versée par l’assureur en cas de sinistre a donc une limite, matérialisée par ce plafond.

Les conditions générales et particulières de l’assurance habitation

Il existe deux types de conditions dans un contrat d’assurance habitation : générales et particulières.

Les conditions générales sont quasiment tout le temps identiques, quel que soit l’assureur ou le contrat souscrit et s’appliquent à tous les assurés sans aucune distinction. Elles correspondent principalement à des obligations légales régies par la loi, et pour lesquelles les compagnies d’assurance ne cherchent pas à changer les règles.

Elles contiennent plusieurs composantes :

  • Les termes du contrat
  • Les garanties et exclusions de garanties
  • Les voies de recours et contestation
  • Les procédures de déclaration de sinistre et d’indemnisation relatives
  • Les procédures de résiliation (facilitée par la loi Hamon de 2014)

Les conditions particulières diffèrent des conditions générales dans le sens où elles ne correspondent pas à des textes de loi, et notamment du code des assurances. Chaque compagnie d’assurance est libre d’appliquer comme elle le souhaite des conditions particulières à chaque assuré en fonction des risques qu’il présente par exemple, le tout en restant évidemment dans un cadre légal. Ce sont elles qui permettent la personnalisation de chaque contrat à différents profils de souscripteurs, qui peuvent alors les négocier librement avec leur assureur.

Les conditions particulières englobent notamment :

  • Le profil et l’identité de l’assuré
  • La description du bien assuré, sa valeur, ainsi que les personnes y résidant
  • Le plafond maximum d’indemnisation
  • Le montant de la prime et les conditions de son versement
  • Le montant de la franchise pour chaque type de sinistre
  • La date et la période de validité du contrat

En cas de contradiction entre les conditions générales et particulières, ce sont normalement ces dernières qui prévalent, car considérées comme « sur-mesure » pour l’assuré et donc plus spécifiques.

Le coût des cotisations de l’assurance habitation

La cotisation représente le montant dû à la compagnie d’assurance en échange de la couverture aux risques, établie par le contrat d’assurance habitation MRH. Cette cotisation peut être payée mensuellement, trimestriellement, semestriellement, voire annuellement, quand la prime d’assurance, calculée sur l’année, correspond à la somme des cotisations (et cotisation = prime si réglée annuellement). Par ailleurs, il incombe aux conditions particulières du contrat de définir les conditions de versement des cotisations par l’assuré à sa compagnie d’assurance (prélèvement automatique, versement manuel…).

Votre assureur peut se servir de divers critères pour définir le montant de votre cotisation :

  • Surface et nature du logement à assurer
  • Valeur du capital à assurer
  • Situation géographique du logement
  • Selon que vous soyez locataire ou propriétaire
  • Les éventuelles options souscrites (étendue des garanties)
  • Critères d’évaluation des risques
  • Taxe d’assurance (diffère selon la catégorie d’assurance)
  • Frais de gestion

Vous pouvez alors optimiser le coût de vos cotisations en réduisant par exemple le nombre de meubles à couvrir (faisant ainsi baisser la valeur du capital mobilier) ou en diminuant le nombre de conditions particulières et d’extensions de garanties en général, bien que cela soit plus risqué en cas de sinistre.