Ce sont des conclusions sociologiquement intéressantes. Découvrez pourquoi, selon une étude, les femmes devraient avoir deux maris pour être plus heureuses.
Avoir plus d’un mari, une aubaine ? Ce sont les conclusions de cette étude qui attestent que les femmes polyandres seraient plus heureuses. Cette étude relayée dans un article de Science Daily remet en questions tous les stéréotypes sexuels que nous connaissons.
Les femmes avec plusieurs maris auraient des enfants plus heureux
Dans un monde où la polygamie prédomine sur la polyandrie, il semblerait bien que la seconde soit plus profitable que la première.
Cette étude suggère qu’une femme avec plusieurs hommes est meilleure pour l’humanité. Intitulée « Révéler le succès de l’accouplement et tester les principes de Bateman dans la population humaine », elle révèle qu’elle serait meilleure pour les petits issus de ce type d’unions.
Selon cette théorie, les hommes produisent des millions de spermatozoïdes tandis que les femmes ont peu d’ovules, un facteur limitant pour la reproduction. Elles sont ainsi des parentes fondamentales qui garantissent le succès des enfants et ce, plus que les hommes.
Conclusion : ce sont plutôt ces derniers qui devraient se battre pour les femmes pour avoir une progéniture accomplie. Cerise sur le gâteau pour le bien-être de ces dames, si le premier mari tombe malade, un autre l’aide avec les autres tâches du quotidien.
L’étude a été menée dans une tribu d’Afrique de l’Ouest
Si Bateman parlait essentiellement des animaux dans cette théorie scientifique, cette dernière a également été appliquée sur nos congénères.
Et c’est en Afrique de l’Ouest, dans le peuple Pimbwe qu’a été analysé ce nouveau modèle familial. Cette tribu de chasseurs-cueilleurs se retrouvent parfois en période de famine et ont donc moins tendance à être monogames.
Pendant 20 ans, 20 000 d’entre eux ont été étudiés en fonction des types de mariages. Conclusion : les femmes pouvaient plus maintenir leurs enfants en vie en période de pénurie.
A l’inverse, les hommes ont moins de progéniture qui survit aux mauvaises conjonctures. De quoi féliciter les systèmes matriarcaux
Pour autant, certaines études s’inscrivent en faux en ce qui concerne la causalité du bonheur d’une femme avec plusieurs maris. Pour cause, selon cette étude, les époux stressent leurs femmes plus que les enfants !
Cette Indienne a épousé 5 frères
Relayée par nos confrères du site britannique Daily Mail, l’histoire de cette jeune Indienne relate une tradition hors du commun. Et pour cause, dans son village du Nord de l’Inde, la femme doit épouser les frères de son premier mari.
C’est ainsi qu’elle a convolé en justes noces avec 5 hommes et elle ne sait pas qui est le père de son fils. Chaque jour, elle passe la nuit avec un mari différent.
Elle témoigne : « Au début, c’était un peu gênant mais je n’ai aucune préférence entre mes maris ». La jeune femme a épousé le benjamin de la fratrie dès qu’il a eu 18 ans.
Avoir plusieurs maris est une tradition ancestrale
Quant aux hommes, ils s’accommodent très bien de cette union atypique en Occident. C’est en tout cas ce qu’affirme son premier mari. « Nous avons tous des relations sexuelles avec elle mais je ne suis pas jaloux.
Nous sommes une grande famille heureuse » se félicite-t-il. Si cette tradition hindoue perdure, elle n’est observée que par une minorité pour des buts précis et dans des régions plus peuplées par les hommes.
Selon certaines croyances, cette coutume tiendrait ses origines d’une épopée sanskrite où la fille du roi de Pancha épouse cinq frères.
D’autres affirment que cela permet de conserver les terres agricoles dans la lignée. Cette femme semble s’être inspirée d’eux puisqu’elle a un mari, un fiancé et un petit ami.
Quels sont les pays où la polyandrie est légale ?
Bien qu’elle reste marginale, il existe certaines tribus où la polyandrie est légale au Nigeria. Il s’agit du peuple Irigwe dans le Nord du pays où ces femmes ont des « co-maris » avant que ce système soit interdit en 1968.
L’inde compte le plus de familles polyandres pour des raisons dynastiques chez les descendants des Pachi Pandavas. Une volonté des habitants de ces régions de perpétuer cette tradition. Cela est différent en Chine où elle est surtout présente pour conserver un patrimoine agricole dans la même lignée.
Au Kenya, ce type d’union est également observable et cela a été le cas en 2013 lorsque deux hommes ont choisi d’épouser une femme qu’ils aiment tous les deux. La polyandrie n’est pas explicitement interdite dans ce pays et elle est aussi adoptée chez le peuple Massai.
Certaines tribus d’Amérique du Sud comme les Bororo et les Tupi-Kawahib s’articulent autour de la prédominance de la mère au cœur de la famille. Si en Occident, ce modèle est interdit au même titre que la polygamie il prend plutôt la forme du polyamour comme pour cette femme qui a quatre petits amis.