Causé par un dysfonctionnement des cellules du corps, le cancer est une maladie qui ne cesse d’inquiéter. En effet, ses victimes sont toujours aussi nombreuses et ses facteurs à risques préoccupent de plus en plus la communauté internationale.
Au-delà des prédispositions génétiques et autres facteurs internes reconnus par les médecins, son déclenchement est souvent allié à une hygiène de vie malsaine.
Selon de nombreux experts dont l’OMS, certains aliments cancérigènes joueraient un rôle prédominant dans le développement de la maladie. La Nutrition.fr, nous éclaire sur ces différents aliments, jugés malsains.
En 2018, le nombre de victimes du cancer est estimé à 157 400 en France et à 9.6 millions à l’échelle mondiale. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, près d’un tiers de ces morts serait attribué à des facteurs de risques comportementaux et alimentaires.
En effet, de nombreuses habitudes au quotidien favoriseraient le développement de la maladie, notamment le surpoids, le manque d’exercice, la consommation d’alcool et de tabac ainsi qu’une alimentation malsaine.
Au vu de l’importance d’un régime sain et bénéfique, les experts conseillent d’éviter, voire de bannir certains aliments en raison de leur risque carcinogène.
Les sucres raffinés
Le sucre est présent dans une majorité d’ingrédients sains tels que les fruits et légumes et autres carbohydrates que nous consommons au quotidien. Cependant, il existe aussi sous forme « raffinée » ou transformée et ne présenterait donc aucune valeur nutritionnelle. Bien qu’il soit catégorisé comme un facteur à risque indirect, le danger allié à sa consommation n’en est pas moins important.
Comme l’explique The American Institute for Cancer Research, les cellules cancéreuses se développent en se nourrissant de glucose. Par conséquent, il est recommandé de privilégier des aliments non transformés afin d’éviter la surconsommation d’un aliment susceptible d’affecter votre santé.
Les viandes rouges et transformées
Selon la Fondation Belge contre le Cancer, les viandes rouges et transformées seraient à éviter car celles-ci seraient principalement associées au cancer colorectal. Bœuf, porc, charcuterie, les variantes de viande rouge inquiètent toutes en raison de leurs composés qui pourraient favoriser un risque cancérigène.
En effet, la fondation explique que ce dernier peut se développer à travers différents modes de cuisson, bien que le processus en soi soit encore incompris, comme l’explique l’OMS. D’après cet organisme, les risques de développement du cancer dépendraient grandement des quantités consommées et mériteraient donc d’être approfondis.
La farine blanche raffinée
Au-delà de sa teneur élevée en sucre qui contribuerait à nourrir les cellules cancéreuses, la farine blanche aurait démontré des risques de développement du cancer chez certains sujets d’étude, selon un rapport scientifique publié par Nutrition Journal.
En effet, sa consommation augmenterait l’index glycémique soupçonné de contribuer au développement de la maladie. De plus, l’absence de son et de germe du grain de blé affaiblirait la teneur de cet aliment en fibres et vitamines, affectant ainsi sa valeur nutritive lors de sa consommation.
Les huiles hydrogénées
Utilisées afin d’augmenter la durée de vie de certains aliments que l’on retrouve sur les étagères de supermarché, les huiles hydrogénées feraient partie de la liste des aliments clés à fuir pour prévenir le cancer.
Selon The American Institute for Cancer Research, ces huiles se retrouvent principalement dans des aliments à haute teneur calorique, responsables d’obésité. A cet effet, la réduction de leur consommation préviendrait de manière indirecte le développement de nombreux cancers liés au surpoids.
Les chips
Inutile de chercher le coupable bien longtemps lorsqu’il s’agit de chips. Les avertissements se multiplient sur l’acrylamide, un composant qui fait l’objet de nombreuses études in vivo afin de déterminer son action cancérigène.
D’après The National Cancer Institute, l’effet sur les humains serait encore difficile à déterminer en raison de la complexité à évaluer les quantités d’acrylamide ingérées au quotidien.
Cependant, certaines institutionstelles que The US Environmental Protection Agency et The International Agency for Research on Cancer, l’auraient déjà qualifié de « carcinogène humain probable » et de substance « susceptible d’être cancérigène pour l’Homme ».
Des boissons trop chaudes
Selon un rapport publié par The International Agency for Research on Cancer (IARC), les boissons trop chaudes appartiendraient au groupe 2B classifié par l’agence comme « probablement cancérigène pour l’Homme ».
Celles-ci pourraient mener au cancer épidermoïde de l’œsophage qui, généralement diagnostiqué à un stade déjà avancé, n’aurait un taux de survie que de 5 ans chez 10 à 20% des patients seulement.
Le saumon d’élevage
Bien que le saumon représente une excellente source d’acides gras oméga-3, ses origines restent problématiques. Environmental Health Perspectiveprésente une étude scientifique destinée à faire la distinction entre le saumon sauvage et le saumon d’élevage.
Selon les chercheurs, ce dernier entraînerait une exposition importante aux dioxines et à des composés semblables qui auraient été classifiés par l’IARC dans le groupe I des carcinogènes, à savoir « potentiellement cancérigène chez les humaine ».