L’hiver à venir pourrait être le plus froid depuis 30 ans

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Un vortex polaire, surnommé « La Bête de l’Est », devrait provoquer des températures glaciales cet hiver…

Ce sont nos confrères du Mirror qui annoncent la mauvaise nouvelle : un vortex polaire pourrait provoquer l’un des hivers les plus froids des 30 dernières années !

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Surnommé « La Bête de l’Est », il soufflera pendant des semaines sur la Grande-Bretagne amenant des températures glaciales et « une explosion » de neige dans les prochains mois.

Selon les experts météo britanniques, le vortex polaire, en provenance d’Arctique, devrait frapper au cours des mois de janvier et février 2020.

« Ce sera l’hiver le plus froid depuis 2013 et le septième des 30 dernières années » déclare Mark Saunders, qui a dirigé l’équipe de recherche.

L’année dernière, « La Bête de l’Est » a provoqué des températures atteignant les -14ºC ainsi que des chutes de plus de 50 centimètres de neige.

Les scientifiques sont d’ailleurs catégoriques : les estimations montrent qu’il y a « 57 % de chance que les températures soient plus froides qu’en 2018 ».

Comme le rappelle le média britannique, le froid extrême a coûté la vie à 17 personnes l’année passée en Angleterre.

Impossible de prévoir précisément six mois à l’avance

Les chercheurs parlent en effet de « températures plus froides que la normale en janvier-février 2020 ».

Pour autant, il ne faut sans doute pas prendre ces affirmations à la lettre : en effet, selon les estimations, il n’y a en réalité que « 57 % de chance que les températures soient plus froides qu’en 2018 » l’hiver prochain. Soit à peine plus d’une chance sur deux. Cette étude aurait donc été surinterprétée par le journal britannique.

Plus largement, un tel phénomène particulier ne peut pas être ainsi prévu. En effet, en réalité, l’arrivée d’une vague de froid ne peut s’anticiper que deux semaines à l’avance. Météo France travaille actuellement sur les prévisions allant d’octobre à décembre prochains.

Quant aux prévisions saisonnières que les météorologues français réalisent, si elles peuvent se projeter à six mois, elles ne sont absolument pas en mesure d’indiquer avec précision les tendances météo d’une saison.