Paris : dans ce collège, le jardinage remplace des heures de colle

Annonce

Alors ça, c’est une grande idée. Dans ce collège parisien, depuis deux ans et demi, on a remplacé une partie des sanctions traditionnelles par… des heures de jardinage !

Résultat ? Des enfants qui apprennent le travail de la terre, qui découvrent le goût de l’effort et qui, finalement, reviennent au potager de leur plein gré, juste pour le plaisir !

Annonce

Lumière sur une initiative exemplaire.

Cet établissement créatif et audacieux, c’est le Collège Pierre Mendès-France, dans le 20 ème arrondissement de la capitale.

Ici, quand un élève a quelques soucis avec la discipline, les professeurs ont une possibilité supplémentaire : l’envoyer faire un tour dans les espaces verts !

Dans un article consacré à cette méthode, Le Figaro a fait les comptes.

Ces espaces verts c’est 4 500m2 de surface, un potager, 200 arbres fruitiers et un poulailler, bref, largement de quoi occuper les élèves turbulents (et tous les autres aussi !)

Mais est-ce qu’une telle réplique à l’indiscipline peut vraiment avoir des effets sur les enfants concernés ?

Oui, incontestablement, si l’on en croit Simon Ronceray, l’un des acteurs du projet, cité par Le Figaro :

« L’idée est aussi de montrer aux élèves qu’ils peuvent réaliser des choses de leurs mains et se rendre intéressants autrement que dans la provocation.Et puis certains reviennent… par plaisir. »

Depuis que cette démarche a été mise en place, le décrochage scolaire serait en baisse et des élèves auraient même fait le choix de s’orienter vers les métiers de paysagiste ou de maraîcher.

Pour en savoir plus, lire l’article du Figaro ou écouter cette chronique de France Inter.

Sans valeur pédagogique, une sanction n’a aucun intérêt.

À l’inverse, donner du sens à une sanction peut faire naître des vocations.

En ce sens, le collège Pierre Mendès-France mérite d’être salué.

Pourvu qu’il inspire d’autres établissements !